Votre annonce doit être la plus précise possible, pour permettre aux locataires de savoir ce que vous proposez et si cela correspond à leur recherche. Vous gagnerez du temps en attirant des candidats dont la demande correspond à votre offre...
Votre annonce doit être la plus précise possible, pour permettre aux locataires de savoir ce que vous proposez et si cela correspond à leur recherche. Vous gagnerez du temps en attirant des candidats dont la demande correspond à votre offre...
Indiquez avant tout le lieu de la location (ville, arrondissement, quartier, métro ou transports les plus proches). Précisez si vous louez un appartement ou une maison et si vous louez nu ou meublé. Faites un descriptif précis du bien (superficie, nombre de pièces, équipements, balcon, jardin…), indiquez ses spécificités, type cuisine US, vérandas, mezzanine, etc.
Soulignez les éléments de confort et de standing du logement (parquet, cheminées, moulures, salle de bains ou cuisine aménagée) et de l’immeuble (espaces verts, gardiennage, court de tennis). N’oubliez pas les points positifs liés à l’environnement du bien (centre ville, proximité des transports en commun, des écoles ou crèches…).
Terminez par le montant du loyer mensuel, des provisions pour charges et vos coordonnées.
Le nombre de pièces indiqué dans une annonce s’entend toujours hors cuisine, salle de bains et WC. Vous devez compter uniquement le séjour, le salon, la salle à manger et les chambres à coucher. Une salle de bains comporte au minimum une baignoire et un lavabo, une salle d’eau une douche et un lavabo, les WC peuvent être soit dans la salle de bains ou d’eau, soit dans un lieu séparé. La cuisine peut être séparée ou ouverte sur le séjour.
Pour un appartement, certains termes et certaines abréviations sont d'usage. Par exemple, un studio est un appartement comportant une seule pièce qui fait à la fois office de séjour, chambre, cuisine, avec une salle de bains séparée, et des WC séparés ou installés dans la salle de bains. L’expression « studette » est parfois employée pour indiquer une superficie plus réduite. A cet égard, sachez que tout logement loué doit être décent : superficie d’au moins 9m² et hauteur sous plafond égale à 2,20 mètres minimum, soit un volume habitable au moins égal à 20 m3.
Les appartements plus grands qu’un studio sont généralement désignés par une lettre (F pour fonction ou T pour type) suivie d’un chiffre (1, 2, 3...). La signification des deux lettres est identique, le « F » étant antérieur au « T ». Le chiffre désigne le nombre de pièces principales – hors cuisines, salle de bains, WC - que compte le logement. Lorsqu’il est suivi d’un « bis », cela signifie qu’une pièce est assez grande pour en faire deux ou qu’elle comporte deux espaces.
Pour une maison ou une villa, il est d’usage de détailler certains points tels que le nombre et la fonction des pièces, le nombre d’étages, la présence d’un jardin... Par exemple, il peut s’agir d’une maison de plain-pied (ne comportant pas d’étage) ou sur plusieurs niveaux (d’habitation, de services - garage, local chaudière…), avec ou sans combles, avec ou sans cellier, buanderie ou remise. A préciser également, la surface du terrain et la présence de dépendances.
Une place de parking désigne un emplacement délimité au sol où l’on peut garer sa voiture. Elle peut être située en surface ou en sous-sol, être commune, c’est-à-dire à la libre disposition de tous les occupants de l’immeuble, ou privative, c'est-à-dire réservée à votre locataire. Un box est une place de parking située entre deux murs, fermée par une porte ou non. Enfin, un garage est un emplacement obligatoirement fermé.
Si le logement que vous mettez en location est inoccupé, vous pouvez en principe fixer le loyer librement. Soyez toutefois attentif à ne pas réclamer prix trop élevé par rapport aux loyers du voisinage, car vous risquez alors de mettre plus de temps pour trouver un locataire et d’être confronté à un turn-over plus important des occupants.
Pour connaître le juste prix de votre bien, le plus simple et le plus rapide est de faire une recherche sur le web, sur les sites d’annonces. En sélectionnant les biens similaires au vôtre situés à proximité et présentant, autant que possible, les mêmes caractéristiques, vous pourrez vous faire une idée du loyer à réclamer. Vous pouvez également vous référer aux prix des annonces figurant en vitrine des agences immobilières.
Si vous avez opté pour un dispositif locatif défiscalisant type Besson, Robien, Borloo, Scellier, Duflot ou Pinel, vous devez respecter certains plafonds de loyer, variables selon le lieu de la location, la taille du logement et le secteur choisi (libre ou intermédiaire). A défaut, l'avantage fiscal obtenu (selon le cas, la déduction de l'amortissement du bien, une déduction spécifique sur les loyers ou une réduction d'impôt) sera remis en cause. Pour connaître les plafonds applicables, consultez notre Guide de la déclaration des revenus fonciers.
Par ailleurs, si le logement est situé dans une zone de tension locative ou dans Paris intra-muros, n'oubliez pas que vous êtes désormais soumis à un mécanisme d'encadrement des loyers : dans le premier cas, le loyer de départ ne peut être supérieur au dernier réclamé revalorisé en fonction de l'évolution de l'indice de référence des loyers ; dans le second, il ne peut pas dépassé un plafond fixé par arrêté préfectoral.
Enfin, si le logement est situé dans un immeuble en copropriété, n’oubliez pas de réclamer des provisions pour charges, en sus du loyer. Elles serviront à couvrir les charges locatives dont vous ferez l’avance à votre locataire pendant la location. Pour les logements loués non meublés à usage d’habitation principale, la liste de ces charges est fixée limitativement par le décret n°87-713 du 26 août 1987. Pour en déterminer le montant au départ, vous devez reprendre le relevé individuel de charges remis par le syndic après la dernière assemblée générale de copropriété et totaliser les montants inscrits dans la colonne « charges récupérables ». Ces provisions devront faire l’objet d’une régularisation tous les ans.
Pour vous aider dans la rédaction de votre petite annonce de location, vous pouvez vous inspirer des trois exemples ci-dessous.
Location maison
Villiers-sur-Marne (94350). Quartier Bois de Gaumont, proche centre ville, à 5 min du RER E, Maison 4 pièces sur deux niveaux, 100 m², refait à neuf en 2012. Rez-de-chaussée : entrée, séjour avec cheminée, cuisine équipée, WC, buanderie. Au 1er : 3 chambres, salle de bains. Chauffage gaz, parquet, 2 garages. Petit jardin et cour. Loyer : 1 400 €/mois charges comprises. Appel le soir uniquement au …
Appartement à louer
Toulouse (31 000). Centre ville au calme, proche tous commerces et transports urbains, Appartement 3 pièces, 85 m2 comprenant entrée, séjour salle à manger (30 m2), cuisine équipée, salle de bains aménagée avec douche et baignoire, 2 chambres, penderie, cellier, parking en sous-sol. 900 € + 100 € provisions pour charges.
Location studio
Paris (75018). Rue Ordener, à deux pas du métro Jules Joffrin, dans immeuble de standing, Studio de 20 m2 au 6ème étage sans ascenseur, kitchenette, salle d’eau séparée avec WC. Idéal étudiant. 650 € charges comprises.
Depuis janvier 2011, le classement du logement au regard de sa performance énergétique doit être indiqué dans l'annonce de location.
Le DPE (diagnostic de performance énergétique) doit donc être réalisé bien avant la mise en location, car ce sont ses résultats qui permettent d'éditer l'étiquette "énergie" à faire figurer sur l'annonce. Cette obligation permet d'informer le locataire plus tôt sur la consommation d'énergie du logement. Il peut ainsi faire son choix en toute connaissance de cause.
Cette étiquette comprend sept lettres, correspondant aux sept catégories de consommation énergétique : de A pour les logements les moins gourmands en énergie (sous 50 kWh/m2/an) à G pour les plus énergivores (au-delà 450 kWh/m2/an).
Les normes sont strictes : l'étiquette énergétique doit occuper 5 % minimum de la surface de l'annonce passée dans une agence de location, et au moins 180 x 180 pixels sur un site Internet.