Caution, GLI, GRL, GURL...
En France, on estime que les impayés de loyers représentent environ de 2 % à 2,5 % de la totalité des loyers perçus. Dans 70 % des cas, l'impayé fait suite à une baisse de revenus liée à un accident de la vie (chômage, maladie, divorce...), dans 10 % des cas, il est lié à une situation de surendettement.
Pour se couvrir contre ce risque, la majorité des bailleurs recourent à la traditionnelle caution solidaire. Il s'agit de demander à un proche du locataire de se porter garant des paiements pour celui-ci, s'il est défaillant.
Depuis quelques années, certains bailleurs optent pour une autre solution : la souscription d'une assurance type "garantie contre les loyers impayés(GLI) " ou "garantie universelle contre les risques locatifs (GRL ou GURL)". Mais ces garanties séduisent peu, en particulier celles sponsorisées par les pouvoirs publics, mises en place pour favoriser la location aux populations les moins solvables.
Plusieurs raisons expliquent cet échec : les garanties de loyers sont supportées exclusivement par le bailleur, là où la caution est gratuite ; la procédure à respecter en cas d'impayés est complexe, longue et à l'issue incertaine pour le bailleur ; la GRL impose un accompagnement "social" du locataire en difficultés ; la souscription d'une garantie interdit de demander la caution d'un tiers au locataire, sauf si celui-ci est étudiant ou apprenti...