La révision annuelle du loyer

La quasi-totalité des modèles de baux vendus dans le commerce ou proposés en ligne intègre une clause de révision du loyer. Le loyer peut alors être révisé, une fois par an, à la date indiquée du contrat de location ou, à défaut, à sa date anniversaire.

Cette augmentation annuelle du loyer ne peut être supérieure à la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) publié par l'INSEE. Cet indice correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l'évolution des prix à la consommation, hors tabac et hors loyers.

L'indice de référence à prendre en compte est celui du trimestre qui figure dans le bail ou, à défaut, le dernier indice publié à la date de signature du contrat. Il est à comparer avec l'indice du même trimestre connu à la date de révision.

Le bailleur dispose d'un délai d'un an, à compter de la date de révision, pour en faire la demande. La révision prend effet au jour de sa demande ; elle ne peut donc pas être rétroactive. Passé ce délai, la révision du loyer pour l'année écoulée n'est plus possible.

Attention ! Si le bail ne prévoit pas de clause de révision, le loyer reste le même pendant toute la durée de la location.

La révision consécutive à des travaux

Exceptionnellement, le loyer d'un logement répondant aux caractéristiques de décence peut être revu à la hausse ou à la baisse en cours de bail, lorsque bailleur et locataire ont convenu de travaux que l'une ou l'autre des parties fera exécuter à ses frais durant l'exécution du contrat.

Dans ce cas, la clause du contrat de location ou l'avenant qui prévoit cet accord doit fixer la diminution(travaux à la charge du locataire) ou l'augmentation (travaux à la charge du bailleur) de loyer applicable suite à la réalisation des travaux, et préciser ses modalités d'application.

Attention ! Lorsqu'elle concerne des travaux à réaliser par le bailleur, cette clause ne peut porter que sur des travaux d'amélioration.