Frais de notaire : certains droits augmentent
Les frais payés au notaire par l'acheteur lors d'un achat immobilier dans l'ancien représentent environ 7 % du prix du bien acheté (prix retenu hors commission versée l'agence mandatée pour la vente, le cas échéant).
Pour l'essentiel, ces frais sont constitués de droits fiscaux, appelés droits d'enregistrement ou droits de mutation. Ces droits représentent actuellement 5,09 % du prix, décomposés ainsi : 3,80 % de taxe départementale, 1,20 % de taxe communale, 2,37 % de prélèvement pour frais de recouvrement au profit de l’Etat, calculé sur le montant du droit départemental.
Les autres frais de notaire (environ 2 %) représentent la rémunération du notaire, une contribution de sécurité immobilière et divers émoluments de formalités.
Les conseils généraux peuvent modifier chaque année le taux du droit départemental, dans une fourchette comprise entre 1,20 % et 3,80 %. Exceptionnellement, pour les actes de vente signés entre mars 2014 et février 2016, ils peuvent les augmenter jusqu'à 4,50 %. Soit une hausse possible de 0,70 % pendant deux ans.
Seuls les acheteurs de biens situés dans les départements ayant décidé cette hausse vont subir l'inflation des frais de notaire. Ailleurs, ils resteront identiques à leur montant actuel.